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DakawominaNews

Blog d'information de l'ASBL DAKAWOMINA

Ce blog vise à établir un contact avec toutes les personnes qui nous suivent depuis maintenant 5 ans dans ce projet de soutien aux initiatives des populations maliennes. Il nous permettra de vous informer plus efficacement des différents événements que nous organisons (éviter les fastidieux "mails") ainsi que de l'évolution des projets et vous permettra de suivre nos voyages au Mali.

Journée d’évaluation

Voyage janvier 2018 Posted on 01/13/2018 11:38

9 janvier journée d’évaluation (première partie)

Journée marathon.
Nous démarrons par une réunion avec l’ensemble des acteurs du terrain,
les membres de l’association partenaire sud YANT ainsi qu’un représentant de
chaque village où nous soutenons des projets : Koniba Koronta pour
Dakawomina, Djadié pour Nia Ouro et Idrissa pour Soula Ouro ainsi que Kassoumou
Karonta (dit Kamou) pour l’association des jeunes de Dakawomina « Lafia
Kièmè ».

C’est en même temps l’inauguration du bureau

Djadié commence par nous rendre compte de la situation du
CESCOM

Il n’y a actuellement plus de médecin à NIA OURO , en
effet, celui-ci a été retiré du village car sa sécurité était mise en danger
suite à un différend avec certains villageois.
(Comme nous l’expliquera le Docteur Moussa Saye plus tard, la situation
est tellement explosive dans la région que si un problème apparaît le Ministère
de la santé enlève le médecin pour le
protéger).

Suite à l’absence du médecin, les femmes vont accoucher au
Centre de santé de Sofara ou de Bounguel, d’autres accouchent à la maison.

Suite à l’arrêt du Centre de santé, il est constaté de
nombreux problèmes, surtout au niveau des femmes des enfants et des vieillards. En cas de naissance la nuit, il faut
acheminer les personnes vers les Cescom les plus proches, et c’est un casse
tête pour l’ASACO, surtout lorsque les
personnes n’ont pas de moyen de se déplacer.
Chez les peuls, leurs seuls biens
sont les bœufs et lorsqu’ils doivent être transférés vers un autre Cescom, ce
n’est pas toujours facile d’avoir de l’argent tout de suite pour payer le
transport et les soins car il faut le temps de vendre une bête.

« Le Centre de santé au village permet d’être soigner
rapidement, puisqu’on te connait on sait que tu peux venir payer le lendemain ».

Le couvre-feu ajoute encore aux problèmes.

Un nouveau médecin devrait être nommé rapidement. (Ceci nous sera confirmé par le Docteur
Moussa Saye, de la Direction Régionale de la Santé. Les nouvelles recrues sont arrivées mais
elles doivent suivre une formation spécifique avant d’être dispatchées dans les
Centres de Santé Communautaire afin de répondre aux spécificités de ces Cescom
et de pouvoir faire les reporting de manière optimale vers les autorités
sanitaires en ce qui concerne les problématiques du paludismes, naissances, etc…)

Suite au prochain numéro



Encourageant

Voyage janvier 2018 Posted on 01/09/2018 23:46

Hier nous avons passé la journée à Dakawomina.
Nous avons été accueillis pas les jeunes (et moins jeunes) de l’association
Lafia Kièmè qui nous ont fait part de leurs projets.

Cette association
initiée par un jeune du village vise à luter contre l’exode des jeunes en leur
proposant des initiatives qui leur permettront de rester au village.
L’initiateur du projet, Kasoumou Karonta (dit Kamou) est un jeune étudiant qui
termine son stage pour être enseignant. Il est très impliqué dans la vie
de son village et met tout son temps libre à faire de la sensibilisation, que
ce soit vers les femmes pour les inciter à aller accoucher à la petite
maternité, ou vers les enfants pour les pousser à aller à l’école (celle-ci
est actuellement fermée car les menaces djihadistes ont fait fuir les
enseignants et les parents craignent également pour leurs enfants). Ainsi
chaque soir, il rassemble les enfants dans sa case (ils son chaque jour plus
nombreux) et les initie en bozo et en français afin de leur donner le coût
d’apprendre. Ainsi, après la rencontre
avec les jeunes, nous rencontrons les enfants, ceux-ci sont tous fiers de nous accueillir et
de nous montrer ce qu’ils ont appris.

Ensuite, c’est au tour des femmes de l’association (elles
étaient 4 il y a un an, elles sont 14 aujourd’hui sur les 40 membres de l’association). Elles aussi viennent nous parler de leurs
projets. Elles souhaitent débuter une
activité de jardinage.

Bref, l’an dernier nous avions déjà été très impressionnés
par le dynamisme de cette jeune association et les rencontres de cette année
nous ont confirmé l’impression très positive que nous avions eue.

Nous pouvons constater effectivement le résultat de leur
programme de sensibilisation vers les femmes.
Les représentants de l’association ont été frapper à chaque portes pour
expliquer aux femmes les avantages d’aller accoucher à la maternité dans un
environnement plus sécurisé et sous le contrôle de l’infirmière spécialisée qui
opère conjointement avec la matrone et la sage-femme traditionnelle. Au vu du livre des naissances, les résultats
sont probants. De notre côté, afin de
soutenir leur initiative, nous avons fait parvenir des vêtements pour bébé que
nous avons récoltés et qui sont offerts aux jeunes mamans qui viennent
accoucher au Centre. (Encore merci à
tous nos généreux donateurs).

C’est très encourageant de voir des jeunes prendre ainsi leur avenir en main.

Nous souhaitons évidement soutenir ces projets dans la
mesure de nos possibilités car ils sont dans la ligne de nos objectifs de
permettre aux populations de se développer et de réduire l’exode des jeunes.

A notre retour à l’hôtel, nous avons le plaisir de retrouver
Hawa, l’épouse de Idrissa et la petite Annie Boly qui a bien grandit. Elle nous observe du haut de ses 18 mois,
hésitant entre pleurs et rires. Qui sont
ces deux vilains blancs ? Il ne
faut toutefois pas longtemps pour l’apprivoiser, (photos suivront), elle est
vraiment adorable.

Nous terminons la journée par une réunion avec le Conseil d’Administration
de nos partenaires de l’Association « Yiriwa Ani Nyongondeme Ton »
(YANT). Vraiment nous ne pouvons que
nous réjouir de cette collaboration.
Nous sommes convaincus qu’ils permettront aux projets que nous avons
soutenus et continuons à soutenir de perdurer.
Ils sont très professionnels et leur présence au cœur même de la région
de Mopti est un atout non négligeable.
Nous les remercions pour leur engagement désintéressé.

Nous rencontrons également le Docteur Saye dans le cadre de
l’acquisition d’un échographe pour lequel nous avons introduit une
sollicitation auprès d’une fondation, notre budget ne nous permettant pas d’envisager
cet achat pourtant essentiel pour
réduire le taux de mortalité néo-natale (un des plus élevé au monde). Si nous recevons une réponse favorable, il
nous paraît indispensable que ce matériel puisse bénéficier aux femmes de la
région à un moindre coût mais nous devons aussi nous assurer qu’il sera utilisé
par du personnel compétent et maintenu dans des conditions optimales. Il est donc important que le cas échéant, l’échographe
soit dans un endroit qui soit accessible à un grand nombre de femmes, avec une
installation électrique adéquate et dans un local présentant le moins de prise
possible aux poussières. (Ces deux
dernières conditions réduisent considérablement le nombre de possibilités). Nous devons aussi nous assurer que l’appareil
pourra être entretenu et réparé en cas de panne. Il est hors de question que nous
investissions ce budget si ces conditions ne peuvent être garanties.

Le Docteur Saye préconise le Cescom (Centre de Santé
Communautaire) de Sokoura, dans la région de Fatoma qui répond le mieux à l’ensemble
des critères. Nous irons le visiter avec
lui dans les jours qui viennent et ensuite il ne restera plus qu’à espérer que
la Fondation nous octroiera les fonds.

Il est 20h lorsque toutes les réunions sont terminées et que
nous passons à table (d’où ma fatigue d’hier, on n’a plus 20 ans !!!) Fatigués mais contents.

9 janvier.

Qu’avons-nous fait aujourd’hui ?

Ce matin, nous « gagatisons » un peu avec
Annie Boly. Difficile de ne pas faire
autrement !

Nous allons rendre visite à Fodé Sisoko de la Mutualité UTM
avec laquelle la Mutualité Chrétienne a des liens privilégiés. Nous lui faisons part de la problématique de
l’échographe et il nous confirme que le choix du Cescom de Sokoura est très
pertinent.

Nous faisons ensuite le tri du matériel médical que nous
avons reçu afin de le répartir entre les différents Centre de Santé que nous
soutenons. Merci encore à tous ceux qui
nous ont soutenus pour l’obtention de ce matériel. Marie-Astrid, Anne-Françoise, la Croix-Rouge
d’Ottignies et Hopital Sans
Frontière. Nous pouvons vous garantir à
tous que tout sera bien utilisé.

L’après-midi se passe plutôt calmement, certains rendez-vous
ayant été annulés (ce sont les aléas de la situation), nous allons toutefois
rencontrer le Docteur Bâ, nouvellement nommé à Fatoma et à qui nous amenons du
matériel (appareil aérosol et
glucomètre) qui lui seront bien utiles.

Nous terminons la journée par une rencontre avec Willem Snapper, un hollandais qui vit à sevaré. Cela fait du bien de parler avec lui et de relativiser les problèmes d’insécurité que les médias nous ressassent en permanence. Bien sûr il faut être prudents mais c’est loin d’être un état de guerre comme on le laisse entendre trop souvent.

Tout espoir n’est donc pas perdu!
A demain, je me sauve car je subi l’attaque des moustiques.



Dakawomina

Voyage janvier 2018 Posted on 01/08/2018 22:33

8 janvier – Dakawomina
Journée bien remplie à Dakawomina.
Plus de commentaires demain, un peu fatiguée!



Journée des partenaires

Voyage janvier 2018 Posted on 01/07/2018 23:13

7 janvier – Nema Yoro
Petite note positive dans ce séjour un peu morose.
Ce matin nous avons visité le local de notre partenaire Sud.
Ce local a plusieurs vocations. Siège Social de l’association “Yiriwa Any Niongondeme Ton” (YANT), il sera aussi dédié à la formation informatique des jeunes. Situés à proximité de plusieurs écoles, secondaires, fondamentales et de santé, l’association YANT espère pouvoir recruter des jeunes et les former. 5 PCs ont été mis à leur disposition ainsi qu’une imprimante. Leur ambition est de développer d’autres activités (ciber café, fournitures scolaires) afin de devenir tout à fait autonome par rapport à nous et générer des revenus qui leur permettra de soutenir d’autres projets. Nous les soutenons bien sûr dans cette initiative.

Cet après-midi nous avons organiser un gouter récréatif avec les épouses et les enfants de notre partenaire YANT. Ce fut un moment très agréable. Les enfants que nous avions rencontrés l’an dernier nous ont fait la fête. Nous avons fait connaissance avec leurs poupées nommées “Annie” et Michel”. Cela nous a fait bien rire!!! (photos suivront, la connexion n’est pas suffisante actuellement).

Voila, nous terminons cette journée sur une note positive.
D’autant que Seydou notre chef nous a concocter un repas “régalant”.
Une tortilla en entrée suivi de “poulet à la citronnelle accompagné de pommes de terres sautées à l’ail”.
De quoi se plaint-on?

Demain nous allons à Dakawomina.

nb: merci à tous pour vos commentaires qui nous font énormément plaisir.
On vous embrasse.



sOULA oURO

Voyage janvier 2018 Posted on 01/07/2018 22:37

5 janvier
– Soula Ouro

Nous nous
rendons à Soula Ouro pour rencontrer l’instituteur et les écoliers ( si vous
avez acheter le calendrier de 2018 vous les connaissez déjà un peu).

Ici aussi
la peur s’est installée!

On nous rapporte que les djihadistes sont venus lors d’un mariage, et les
musiciens traditionnels ont été sonnés d’arrêter leur musique sous peine d’être
égorgés.

Il en est
de même dans tous les villages aux alentours.

Une vingtaine d’écoliers sont présents, mais suite à la visite des terroristes
certains parents ont peur d’envoyer leurs enfants à l’école, la fréquentation
est donc très variable d’un jour à l’autre.

Mais… la vie continue et nous nous rendons compte de l’importance de
préserver le contact avec ces populations et de la pertinence de les soutenir
par notre présence. Cela donne du poids et de la crédibilité à notre
visite ici et notre collaboration avec eux.
En ce qui nous concerne, nous ne ressentons pas d’insécurité, le sourire et les
rires des enfants nous font oublier la lourdeur de la situation. Nous
sommes ici en famille.

Nous quittons Soula et reprenons la route de Bandiagara en faisant une incursion à Teli en Pays Dogon pour la halte du déjeuner. Nous sommes heureux d’y rencontrer une jeune Indo-canadienne qui fait une randonnée en pays dogon accompagnée d’un guide. Nous prenons cela comme un bon présage en ce début d’année car c’est ce que nous pouvons souhaitez de mieux à cette région, c’est de voir revenir les visiteurs.Notre rêve est de pouvoir y emmener rapidement nos amis à la recherche d’authenticité. Qui sait! espérons!



So far so good

Voyage janvier 2018 Posted on 01/06/2018 23:22

3 jours sans connexion!

Nous sommes arrivés à Sévaré et partout c’est la même désolation.

3 janvier – La ville de Djenné, patrimoine Mondial de l’Unesco a vraiment été
oubliée du monde.
L’Hôtel Djenné-Djeno, oasis de paix où nous nous arrêtions les années
précédentes, est fermé. Seul le “Campement” a encore quelques
“chambres” plus ou moins (plutôt moins que plus) en état d’accueillir
des visiteurs qui ne viennent plus. Nous étions les premiers visiteurs
depuis 4 mois. Cette ville au bout de la route que l’on accède grâce à un
bac qui traverse le Bani, affluent du fleuve Niger est aujourd’hui comme une
ville au bout du bout du monde. Les rues sont sales, et les égouts
à ciel ouverts charrient sacs plastiques et déchets en tout genre dans un filet
d’eau saumâtre. La situation sanitaire
de la ville s’est détériorée de manière
significative alors que c’est l’inverse que l’on pouvait attendre
d’une ville qui accueillait jusqu’à
40.000 visiteurs il y a encore
quelques années. C’est dire si la situation
économique des habitants est loin d’être enviable. Vivant aujourd’hui surtout de la culture et pisciculture ils sont donc
particulièrement dépendants des aléas du climat, ainsi les inondations ou les
périodes de sécheresses qui se succèdent appauvrissent encore plus les populations. Une multitude d enfants dépenaillés courent les rues encombrées de petits marchands.

Au bac, les vendeuses de bijoux attendent désespérément le client qui leur achètera « la
nouveauté » de l’année.

Nous quittons Djenné le cœur bien triste.

4 janvier – Nous prenons la piste pour une visite éclair à
Nia Ouro. Fini l’accueil chaleureux des
populations, celles-ci n’ont pas été averties de notre passage afin de ne pas
les mettre en insécurité. Le temps de
faire quelques photos du Centre de santé et des logements des infirmiers et de la sage-femme, et nous
reprenons la route. Seul Djadie,
président de l’ASACO (organe de gestion du Centre de santé est venu à notre
rencontre avec le Président de l’Association des jeunes et un conseiller du
chef de village.

L’insécurité est au centre de toutes les discussions, de
toutes les préoccupations.

Il est très difficile de faire la part des choses entre les « djihadistes »
et les « bandits » qui prennent les populations en otage. Le
climat délétère a réveillé de vieilles rancunes, et c’est sous le couvert de l’islam
que se réfugient les hommes armés qui investissent les villages, menacent les
populations. Interdit la musique sous
peine de représailles, Les femmes sont
obligées de porter le voile sous peine d’être
tondues.

Nous passons ensuite par Néné mais l’école est fermée pour
cause de grève et donc nous n’avons pas la chance de rencontrer Souleyman.

Arrivés à Bandiagara, nous découvrons l’Hôtel en
effervescence, un incendie à ravagé le hangar et la terrasse, heureusement, il
a été rapidement circonscrit et n’a pas endommagé l’hôtel.

Mais, pas d’électricité,
et pas d’eau.

Nous sommes ici aussi seuls à l’hôtel et le responsable met
tout en œuvre pour pallier à cette situation.
Effectivement l’électricité revient assez rapidement, mais un malheur n’arrivant
jamais seul, lorsque le réservoir d’eau se remplit, des fuites surviennent et
il faudra encore patienter le temps que le plombier intervienne.

Ne parlons pas de la connexion internet ! Mais cela est un moindre mal. Nous devrons encore patienter car les fils du
téléphone et du wifi ont grillés et l’électricien ne viendra que demain pour
les réparer.

A part cela, tout va bien !

Je vais arrêter ici pour aujourd’hui.



“Bonne arrivée”

Voyage janvier 2018 Posted on 01/03/2018 01:57

Bonsoir,

Je viens d’expérimenter la frustration que doivent ressentir
nos amis maliens suite aux coupures
intempestives de réseau: Après avoir passé beaucoup de temps à mettre
un post sur le blog, tout fut perdu au moment de faire « envoyer ». Il me faut donc tout recommencer !

Premier janvier. Nous
sommes arrivés à Bamako après un vol un peu plus long que prévu ! Une
heure de retard sur l’horaire annoncé!
Bon on ne va pas en faire tout un fromage. Ce fut un vol relativement
« turbulent » mais sans problèmes.

L’arrivée à Bamako dans l’après-midi nous a permis de
constater les résultats de la sécheresse qui sévit au Mali, nouveau fléau s’il
en fallait un.

Nous sommes seuls à l’hôtel hormis deux
« toubabs » accompagnés de jeunes maliennes ! Comme un relent de déjà vu à Cuba dans les
années 90 !

Heureusement, la soirée est égayée par la venue de Sana
(Asanatou Doucoure, amie malienne qui vit en Belgique) qui est de passage à
Bamako et avec qui nous passons un très agréable moment.

2 /1/2018

Ce matin nous avons eu le grand plaisir de rencontrer Sidi
Mohamed, le papa de Ibrahim (Mali Mic) notre ami musicien malien. Enseignant retraité, bio-chimiste, il a
beaucoup voyagé et fut pendant 7 ans le secrétaire du poète écrivain malien
Amadou Hampaté Ba. Près de deux heures ont passé sans que nous ne nous en
rendions compte ! Nous nous sommes
promis de nous revoir à notre retour de Mopti.

Le trajet vers Ségou s’est déroulé sans encombre, la
nouvelle route étant enfin terminée .

SEGOU !!!

Quelle tristesse de parcourir ces rues sans vie, ces même
rues qui il y a quelques années grouillaient d’activité, petits commerces,
artisanat, musiciens. Ségou connue pour
ses « belles ségoviennes », sa douceur de vivre, son côté insouciant.

A notre arrivée à l’hôtel, nous sommes les seuls
clients !

À la « terrasse » sur le fleuve Niger naguère
toujours animée et envahie par les amoureux de coucher de soleil, nous sommes
seuls.

Et que dire du fleuve, jadis majestueux et prenant des airs
de lacs, aujourd’hui envahi par des bancs de sable qui laissent augurer du pire
pour sa survie.

Au restaurant, autrefois haut lieu de la musique traditionnelle
malienne (Laurent y à partagé la scène
avec les musiciens, c’était en
2010) nous sommes seuls !!! Au loin on entend quelques percussions,

Nous retrouvons notre ami le « poète de Ségou » qui à défaut de pouvoir imprimer (faute de papier) ses poèmes
les déclame pour nous, tel cet hommage à sa ville Ségou,

Bref, vous l’aurez compris, c’est un Mali bien triste que nous parcourons,
Même le couche de soleil est en grève. Il nous gratifie d’une rapide apparition dans un ciel chargé de sable charrié par l’harmattan.



Mot de passe

Voyage janvier 2018 Posted on 12/19/2017 18:11

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