Ce blog vise à établir un contact avec toutes les personnes qui nous suivent depuis maintenant 5 ans dans ce projet de soutien aux initiatives des populations maliennes. Il nous permettra de vous informer plus efficacement des différents événements que nous organisons (éviter les fastidieux "mails") ainsi que de l'évolution des projets et vous permettra de suivre nos voyages au Mali.
Merci à Anita D’Haeseleer, Michel et Linette, Françoise et Philippe, Clemence Fontaine, Yvonne et Marnix, Sophie et Laurent, et Brigitte bien sûr, par qui tout est arrivé!
mais surtout
MERCI à VOUS TOUS qui par votre présence représentez 270 mercis au chœur de Froidmont qui nous a offert ce concert magnifique.
Les bénéfices du concert seront intégralement utilisés pour le jardin maraîcher de 2 hectares pour les déplacés de Horeguendé.
ILS DEVRAIENT PERMETTRE LE CREUSEMENT DE DEUX PUITS SUPPLÉMENTAIRES
Comme nous vous l’annoncions dans notre post précédent (“Nous y avons cru jusqu’au bout”), nous avons décidé de soutenir le projet de création d’un jardin maraîcher à Horeguendé pour les femmes déplacées de Soula Ouro.
Afin d’assurer que ce projet puisse voir le jour dans les meilleures conditions et soit couronné de succès, nous avons établi un cahier des charges avec nos exigences que nous avons soumis à notre correspondant à Sévaré:
obtenir un document légal confirmant la cession du terrain au profit des déplacés signé par les autorités de la commune;
créer d’un comité de gestion pour le jardin Horeguendé;
créer d’un organe de contrôle;
établir un budget et un calendrier pour le démarrage du projet;
organiser une formation à l’agroécologie paysanne à l’attention des femmes (production et conservation des semences maraîchères, fertilisation naturelle des sols, traitement naturel…).
Très vite, le comité de gestion et l’organe de contrôle ont été constitués, leurs rôles et responsabilités définis; le propriétaire du terrain s’est rendu à la commune pour légaliser un document par lequel il s’engage à mettre à la disposition des déplacés un terrain de 2 hectares pour une période d’au moins 10 ans; le budget nous est soumis pour approbation; nous avons reçu le programme et le budget pour la formation des femmes.
Moins de deux mois sont passés et le jardin est maintenant en bonne voie.
Non seulement deux puits ont été creusés (1.300€), quatre bassins de rétention ont été construits (615€) , un portail a été placé et la clôture renforcée (540€) mais aussi, plus de deux cent arbres fruitiers ont été plantés (200€): manguiers, goyaviers, jujubiers, citronniers, orangers, caïlcédrats et bien sûr des baobabs dont les feuilles sont appréciées dans les préparations culinaires et les fruits, super aliments, pour leurs atouts nutritionnels et thérapeutiques.
Tout cela été possible en partie grâce aux dons reçus en faveur du projet de cantine que nous avons dû abandonner.
C’est une première phase importante mais il reste beaucoup à faire pour que le jardin soit opérationnel.
La formation (1.400€) et l’achat des graines/semences et du matériel (2.500€) seront les postes urgents auxquels il faudra faire face.
C’est à cette fin que nous organiserons les prochains événements. (plus de détails suivront)
A VOS AGENDAS…
Dimanche 12 novembre à 17H: Concert Chorale par l’ensemble profane des Chœurs de Froidmont à l’église St Géry à Limelette
Vendredi 1er décembre: concert-gourmand animé par Korum, à la salle Ste Claire à Louvain-la-Neuve
Samedi 2 décembre et dimanche 3 décembre: Marché de Noël des Solidaires à la salle Ste Claire à Louvain-la- Neuve.
Dans nos messages précédents et lors de la présentation que nous avons faite le 17 mars à l’Hôtel Martin’s à Louvain la Neuve, nous vous avons fait part du projet de cantine pour les enfants des déplacés de Soula Ouro à Horeguende.
Vous avez été nombreux à répondre favorablement à la demande de soutien pour ce projet et comme promis, nous tenons à vous informer du suivi.
Comme expliqué, l’école pour les déplacés est une initiative des ONGs World Vision et Stop Sahel à Mopti. Il est donc important que nous nous inscrivions dans leur programme et cela prend, malheureusement pour les enfants, plus de temps que nous ne l’avions prévu.
Effectivement, les grosses ONGs ont des contraintes administratives auxquelles nous échappons en tant que petite association.
C’est en effet un aspect qui nous permet de réaliser très vite des projets, une fois l’étude de faisabilité faite et, si nécessaire, les formalités auprès des autorités locales finalisées. Cette indépendance est la clé de notre efficacité.
Nous attendons donc avec impatience la réponse des ONGs World Vision et Stop Sahel.
Le coordinateur du projet à Sévaré a eu une réunion à Bamako avec les responsables des ONGs qui se sont dites favorables et ont souhaité une lettre de demande de partenariat que nous avons fournie. Nous sommes depuis dans l’attente de leur réponse.
Nous vous tiendrons bien entendu au courant de la suite de ce dossier.
Nous vous assurons dores et déjà que nous mettons tout en œuvre pour que ce projet aboutisse afin que les enfants bénéficient au plus tôt de ce soutien alimentaire.
Lors de notre voyage de février, nous avons organisé une rencontre avec les populations des deux campements de déplacés de Soula Ouro afin de décider avec eux des priorités pour l’avenir.
Rencontre à HoreguendeRencontre à Here Bugu
DEUX PROJETS NOUS SONT SOUMIS
1/ La création d’un jardin potager pour les déplacés des deux campements;
2/ une aide alimentaire d’urgence comme nous l’avons fait par le passé à plusieurs reprises. La situation alimentaire s’est encore dégradée et le prix des denrées a augmenté considérablement. Les prévisions annoncent une catastrophe pour la période de juin à août.
Le premier projet est évidemment un projet à long terme qui permettrait aux déplacés, dont un retour au village est de plus en plus improbable, de pourvoir à leur propre alimentation en cultivant leurs légumes et donc d’être moins dépendants. Toutefois ce projet ne peut être mis en place dans l’immédiat.
Un terrain de 2 hectares clôturés situé entre les deux campements pourrait être mis à la disposition des déplacés par le propriétaire. Nous l’avons rencontré pour discuter avec lui de l’aspect “foncier”. En effet, dans l’éventualité où nous finançons ce projet, nous devons nous assurer que le terrain ne sera pas réclamé par le propriétaire une fois les frais engagés. Celui-ci s’engage à officialiser à la commune la mise à disposition du terrain en faveur des déplacés.
Si nous sommes favorables à ce projet car il s’inscrit dans la durée, reste l’aspect financier. Le projet doit être chiffré, un dossier complet doit être constitué et cela prendra du temps.
Le propriétaire du terrain.Le terrain clôturé de 4 hectares dont deux seraient mis à la disposition des déplacés
Pour ce qui est de l’aide alimentaire, nous savons qu’elle est vraiment utile mais malheureusement, cela n’est qu’un pis-aller et maintient les populations dans un état de dépendance.
Nous expliquons tout cela aux différents groupes que nous rencontrons en leur précisant bien que nous ne pourrons pas répondre aux 2 demandes pour l’instant. Cela suscite de nombreuses discussions, chacun voulant faire valoir son avis, qui pour le jardin potager (en majorité les jeunes et les hommes), qui pour l’aide alimentaire (majoritairement les femmes qui sont confrontée dans l’immédiat à la pénurie de denrées et la difficulté de nourrir leurs familles)
Nous leur laissons la décision et un vote sera organisé dans chacun des campements à la soirée, lorsqu’une majorité des déplacés seront présents.
Le lendemain, nous recevons la réponse et celle-ci ne nous étonne qu’à moitié. Les deux groupes ont plébiscité l’aide alimentaire d’urgence, le poids des femmes et la famine annoncée ont fait la différence.
Le projet du jardin potager reste d’actualité et le dossier peut être préparé et mis à l’étude en espérant que nous pourrons un jour le réaliser.
De retour en Belgique, nous organisons donc cette aide alimentaire d’urgence.
Une somme de 2.600.000 Fcfa a été allouée (équivalent à 4.000€) qui a permis d’acheter 4,5 tonnes de riz et 350l d’huile qui ont été distribués à 136 familles (828 personnes) parmi les plus démunies.
Nous ne pouvons malheureusement satisfaire l’ensemble des familles présentes dans les 2 camps, c’est un comité composé du chef de village et des conseillers qui décide de la répartition la plus équitable.
Comme vous pouvez vous en rendre compte, les dons reçus et les fonds récoltés lors des événements et de la vente de calendriers nous permettent de réaliser de grandes choses au niveau des réfugiés mais cela reste une goutte dans l’océan.
Nous sommes heureux de vous compter parmi les amis de DAKAWOMINA ASBL et de nous permettre ces réalisations et vous remercions encore pour votre confiance. Vous pouvez transmettre ce message à vos amis et connaissances susceptibles d’être sensibles à ces projets.
Nous réalisons bien que l’actualité et la situation économique actuelle vnous sollicitent en permanence et qu’il n’est pas possible de répondre à toutes ces sollicitations. Nous voulons surtout attirer l’attention sur ce grand pays en perdition dont on parle peu et dont les populations sont en souffrance car beaucoup d’aides ont été freinées (si pas arrêtées) suite à la prise du pouvoir militaire et des conflits qui entravent gravement le développement sanitaire et économique.
Nous étudions actuellement la meilleure façon de récolter des fonds pour la réalisation du jardin potager qui sera un projet majeur dans l’avenir. Toute idée est la bienvenue
Même si le fleuve vous amène dans des eaux moins tranquilles, faites de méandres, de bancs de sables, l’espoir doit rester au bout de la pagaie!
A tous les amis de l’ASBL DAKAWOMINA, nous souhaitons une bonne année 2023.
Est-ce un aphorisme que de dire qu’elle pourra difficilement être plus problématique que 2022? En tous les cas nous l’espérons et vous le souhaitons ainsi qu’à nos amis maliens pour lesquels chaque année est un peu plus compliquée malheureusement.
2022 se termine et c’est l’heure des bilans.
Aussi, nous sommes heureux de pouvoir vous dire que cette année encore, grâce à vos soutiens, nous avons pu alléger quelque peu le quotidien des femmes de Dakawomina (support au jardin) et des déplacés de Soula Ouro (aides alimentaires d’urgence).
Cela a l’air peu de choses, mais pour ces populations c’est énorme. Bien sûr, nous aimerions tellement faire beaucoup plus.
Notre dernier voyage au Mali remonte à septembre 2019. Le Covid et la situation du pays ne nous ont pas permis d’y retourner depuis. Rencontrer les femmes de Womina et les populations déplacées, entendre leurs besoins, nous semble important si nous voulons pouvoir rester crédibles, tant à leur égard qu’au vôtre, les amis de DAKAWOMINA, qui nous soutenez dans les projets. Nous espérons donc pouvoir réaliser ce projet de retourner au Mali en 2023 pour montrer notre solidarité à nos amis maliens.
Nous espérons vous retrouver lors des futurs événements que nous organiserons en 2023 et vous remercions de votre confiance.
Ci-dessous, un texte de notre contact K.K. AU au centre du Mali. Il en dit long sur la situation sécuritaire et le climat délétère qui règne dans la région. Comment sortir de cette engrenage infernal? Comme l’indique K. seule l’éducation pourrait inverser cette escalade de la violence, mais malheureusement, les écoles sont fermées dans de nombreux villages.
Notre soutien aux populations reste donc un aspect important pour éviter que les jeunes ne s’engagent sur cette voie par désœuvrement.
Sans vous, ce soutien n’est pas possible et nous vous remercions pour eux en espérant un avenir meilleur.
Chaque goutte d’eau compte et si vous le souhaitez, vous pouvez faire un don en versant une petite contribution au compte BE72 0016 7107 8816.
“Le terrorisme est devenu un métier dans certaines régions du Mali. De nombreux jeunes ayant étudié au sein des écoles coraniques dans des écoles dites modernes n’ont pas eu d’emploi. C’est la principale raison pour laquelle ils se sont fait enrôler par les djihadistes. Certains vendent des biens et d’autres vendent même les animaux de leurs parents pour intégrer ce réseau. Au début, ils sont très bien payés, mais à la fin, on leur coupe les vivres en leur disant qu’ils doivent se sacrifier. “Quand tu meurs pour Dieu, tu iras directement au paradis.” Et pourtant la plupart des jeunes ne rejoignent pas les djihadistes pour des raisons spirituelles. C’est pourquoi ils vont finir par s’attaquer à la population civile pour avoir leur pain quotidien. « C’est de cette façon qu’ils procèdent pour tirer profit de leurs investissements ». Une fois que ces jeunes intègrent le réseau, ils ne peuvent plus démissionner au risque de leur vie. Il y a des jeunes qui intègrent le réseau pour se protéger de leurs rivaux. Car au sein des groupes djihadistes, il peut y avoir des jeunes avec lesquels ils sont en conflit. ils ont peur que ces derniers ne s’en prennent à eux. L’intégration au réseau devient une échappatoire pour certains. D’autres jeunes s’enrôlent pour éviter la confiscation de leurs biens par leurs pairs qui ont déjà intégré le réseau des bandits armés. Les autres raisons qui poussent beaucoup de jeunes à intégrer les réseaux djihadistes, sont entre autres l’analphabétisme, la protection de leur famille et la cupidité. Dès lors, ils ne peuvent plus invoquer la religion pour justifier leurs actes. Il revient donc aux bons prêcheurs et à la société civile de sensibiliser les jeunes qui sont pour la plupart des analphabètes. C’est à travers l’éducation que nous apprenons les bonnes manières aux enfants, si cette éducation échoue, c’est tout le reste qui s’écroule. Avec le djihadisme, les enfants et les jeunes courent un grand danger. Nous devons tous nous impliquer pour favoriser un meilleur avenir à nos enfants.” K.K.
A la veille de la Fête de Tabaski, les partenaires de l’ASBL Dakawomina ont décidé de procéder à une nouvelle aide alimentaire d’urgence en faveur des déplacés de la région de Mopti.
Les villageois n’ont malheureusement pas encore pu retourner dans leurs villages, la sécurité n’y étant toujours pas assurée. En effet, ces dernières semaines ont vu une recrudescence des massacres dans la région.
De plus, au niveau économique, le Mali fait face à une hausse de la vie chère vertigineuse.
“La hausse des prix est désormais une réalité au quotidien pour les Maliens. Aucun produit ni aucun secteur n’échappe au phénomène. Transport, carburant, denrées de consommation courante, si les produits de première nécessité ne deviennent pas rares, leur prix les rendent inaccessibles au pouvoir d’achat du consommateur malien, déjà très éprouvé. Entre la conjoncture internationale et les insuffisances des réponses nationales, pour tous les acteurs il faut des solutions urgentes et des mesures à long terme.” https://www.journaldumali.com/2022/06/16/mali-vie-chere-linsoutenable-hausse-prix/
Ce sont ainsi 4,5 tonnes de riz et 425l d’huile dont ont bénéficié 101 chefs de familles (689 personnes).
Nous remercions encore chaleureusement toutes les personnes qui nous soutiennent dans ces actions en faveur des plus démunis, sans vous rien de cela ne serait possible.
Si vous souhaitez trouver quelques tenues vestimentaires originales et sympas, rendez-vous à Genval le 30 avril entre 14:00 et 18:00 et participez en même temps à un chouette projet au Sénégal.
L'ASBL DAKAWOMINA est active au Mali, dans les régions rurales les plus éloignées et les plus démunies, pour soutenir des projets émanant des villageois et visant à l'amélioration de leurs conditions de vie.