André nous raconte: j’entendais mes filles qui jouaient “Laisse Michel tranquille”, je me suis rendu compte alors qu’elles parlaient à leurs poupées qu’elles ont baptisées Annie et Michel. Cela nous a bien fait rire. Cherchez la ressemblance.
Annie et Michel
Voyage janvier 2018 Posted on 01/24/2018 21:36- Commentaires(0) https://dakawominanews.naniepat.be/?p=27
La journées des partenaires
Voyage janvier 2018 Posted on 01/24/2018 21:06Dimanche après-midi avec les familles de nos partenaires maliens. Petit moment de détente avec les enfants, cet après-midi renforce les liens avec nos partenaires.
André, le président de Yiriwa Ani Nyongondeme Ton (YANT), notre partenaire sud, avec ses enfants.
Norbert, le secrétaire
Amadou, le Commissaire aux comptes et du suivi des investissements
Rita, l’épouse d’André avec les enfantsPhoto de famille, à droite, Kamou de l’Association Lafia Kièmè et Idrissa le trésorier de YANT et notre premier partenaire qui suivait les projets au Mali.
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Les écoliers de Soula Ouro
Voyage janvier 2018 Posted on 01/24/2018 20:36 Voici les petits écoliers de Soula Ouro. Ici comme partout le peur des représailles djihadistes a eu un impact sur la fréquentation de l’école mais néanmoins, celle-ci est toujours ouverte contrairement à de nombreuses écoles de la région qui ont été forcées de fermer leurs portes suite aux menaces terroristes.
Les latrines de l’école. Il faut savoir que dans ces villages sahéliens, l’usage des latrines est tout à fait inexistant. Cela pose un énorme problème de salubrité, surtout à la saison des pluies. La construction de latrines pour l’école est donc une avancée importante. La commune envisage de construire des latrines dans le village. A suivre!Le hangar de l’école dont le toit à été renforcé et isolé avec du plastic afin qu’il sit étanche et que l’école puisse continuer même à la saison des pluies.
Il n’y a pas de Centre de santé au village mais un Agent de santé qui dispose d’une petite pharmacie pour les premiers soins et le suivi des enfants pour détecter le paludisme et la malnutrition. Il doit faire de la sensibilisation et à la planification des naissances dont il doit rendre un rapport mensuel. Sa présence au village et son rôle sont donc primordiaux.
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quelques photos comme promis
Voyage janvier 2018 Posted on 01/24/2018 18:20NIA OURO. Voici le complexe autour du Centre de Santé Communautaire (Cescom), avec son magasin et un des deux blocs de logements réservés au personnel médical. Chaque bloc comprend 2 logements avec 1 salle de vie et 2 chambres pour loger le médecin, l’infirmière, la sage femme et la pharmacienne. Cela répondait à la demande du médecin et de son équipe car le Cescom est en dehors du village comme vous pouvez le voir et celui-ci n’étant pas éclairé, l’accès au Centre était compliqué dés la tombée du jour, (ce qui arrive vers 18h toute l’année ici). De plus, l’équipe médicale était logée dans une pièce selon la disponibilité et la bonne volonté des villageois. Avec ces logements, l’ensemble de l’équipe sera logée décemment et pourra également regrouper sa famille.
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Fin du voyage
Voyage janvier 2018 Posted on 01/16/2018 14:22 Et voilà, nous sommes bien rentrés sains et saufs.
Encore merci à tous pour vos encouragements et votre soutien. Nous en aurons encore bien besoin.
Ce blog sera prochainement “ouvert” (plus sécurisé par un mot de passe) et vous pourrez y suivre les événements que nous programmerons pour pouvoir continuer à soutenir les projets des populations.
A très bientôt donc
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Ce n’est pas la guerre, mais c’est pire que la guerre!!
Voyage janvier 2018 Posted on 01/15/2018 19:3111 janvier
Notre séjour dans la région de Mopti se termine, nous reprenons la route pour
Ségou mais avant notre départ nous rencontrons le Directeur de la banque où nous
avons notre compte à Mopti.
Nous échangeons un peu avec lui et son témoignage nous donne froid dans le dos.
Selon lui, la situation au Centre du Mali est absolument catastrophique et bien
pire que ce qu’elle était en 2012 au début de la crise. Ses mots sont
clairs et sans ambiguïté: le Mali, et surtout le Centre, est en état de guerre,
mais c’est une guerre insidieuse, bien plus dangereuse qu’une guerre déclarée
car ici les adversaires ne se confrontent pas directement, il n’y a pas de
bombardements ni de batailles mais des attaques qui peuvent venir de toute
part.
Plus de 60% du pays échappe au contrôle de l’Etat. Il n’y a plus d’Etat.
Plus rien ne fonctionne et surtout, l’éducation et tout le système scolaire est
défaillant. Pour lui, seule une prise en charge et des formations sérieuses des jeunes qui
rejoignent les groupes terroristes( plus par désœuvrement que par idéologie), des
jeunes non scolarisés et des jeunes diplômés sans emplois permettra de sortir
le pays de l’enlisement dans lequel il est en train de s’enfoncer.
Ce sont bien sûr les populations qui trinquent le plus et
pour lui, le fait que nous continuions à venir est très important. Des initiatives des jeunes comme à Dakawomina
devraient se développer dans tous les
villages et notre soutien à Lafia Kièmè est pour lui essentiel.
12 janvier
Même discours de la part de notre ami Seydou (de l’UTM de
Ségou) que nous rencontrons à Ségou.
C’est une vielle connaissance que nous avons toujours
beaucoup de plaisir à revoir et avec qui nous apprécions d’ échanger nos
impressions lors de chacun de nos voyages.
Même s’il ne se départit pas de sa bonne humeur et de son
rire légendaire, son message est beaucoup moins positif.
Son témoignage aussi est sans appel. Ce pays est au bord du désastre et si rien ne
change, il se dirige inexorablement vers une guerre civile. Partout l’insécurité règne et rend toute
activité économique caduque. Au niveau
des Mutuelles de santé, ils ont observé une baisse considérable des
cotisations, ce qui implique que les gens ne savent plus se soigner.
Il craint très fort que la situation ne s’envenime au sud du
pays car les disparités n’échappent pas aux populations qui se sentent lésées
par rapport aux efforts qui sont faits au Nord.
Même discours deux jours plus tard , cette fois c’est l’oncle
de Idrissa, ingénieur hydrologue qui nous fait part de ses inquiétudes. Il ne reconnait plus son pays. Pour lui le pays est au bord de l’implosion.
Bref, une situation qui nous alarme mais qui nous détermine
d’autant plus à soutenir nos amis maliens car de l’avis unanime des ces trois
personnes, cela est encore plus important aujourd’hui que par le passé.
Nous nous apprêtons maintenant à reprendre le vol pour
Paris. Nous partagerons avec vous les témoignages (vidéos) et les photos qui illustrent
notre voyage prochainement.
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Journée d’évaluation
Voyage janvier 2018 Posted on 01/14/2018 22:559 janvier suite 2.
Il est près de 15h quand nous terminons la réunion
d’évaluation avec nos partenaires. Nous
sommes attendus (depuis une demi-heure déjà) au Cescom (Centre de santé
communautaire) de Sokoura par le Docteur Moussa Saye et le Docteur Anne Kodio,
chef de poste du centre. Le temps
d’avaler rapidement un en-cas, et nous reprenons la route pour visiter le
centre qui bénéficiera de l’échographe si nous avons la chance de l’obtenir.
C’est de loin le Cescom le mieux équipé que nous avons eu la
chance de voir. Nous nous étonnons de
cette différence, surtout avec le Cescom de Fatoma, ville à notre sens riche
car s’y tient tout les mardis un marché international du bétail. De fait le Cescom de Fatoma est dans un état
de délabrement indescriptible. Le
Docteur Kodio nous explique qu’en fait, les Cescom sont gérés entièrement par
les ASACOs et dépendent donc de la bonne volonté des membres et de leur bonne gestion des finances.
Le Cescom de Sokoura couvre 13 villages et 4 hameaux pour
une population estimée en 2017 à plus de 19.000 habitants. Situé non loin de Fatoma, l’acquisition de l’échographe
(que nous espérons réellement) permettra aux femmes de Womina de venir pour
suivre leur grossesse et anticiper en cas de problèmes.
Un des aspects important que nous avons mis en avant tant
avec le Dr Moussa Saye qu’avec le Dr Anne Kodio, c’est l’accessibilité à
moindre coût à l’examen pour les femmes les plus démunies. Le Dr Saye nous a confirmé que le choix de
Sokoura répondait à cette préoccupation car les tarifs y sont moins chers qu’à
l’hôpital. Cela nous a été confirmé par
Fodé Sisako de l’Union Technique des Mutuelles à Mopti car le Cescom de Sokoura
est un centre de santé avec lequel il y a des accords de mutuelles. Un reporting devrait nous être fourni
régulièrement et un suivi sera opéré tant par le Dr Saye que par Fodé.
Il ne nous reste plus qu’à espérer que nous aurons une réponse positive de la fondation à notre retour en Belgique.
Cette journée marathon s’achève par un souper en agréable compagnie avec Oumar le frère de Mic Mo Lion (Mali Mic) qui a chanté pour nous lors de notre journée Solidarité avec le Mali le 10 septembre.
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Journée d’évaluation
Voyage janvier 2018 Posted on 01/13/2018 20:399 janvier suite 1.
NIA OURO – PROJET D’EMBOUCHE
Avant de commenter
les résultats du projet d’embouche, il y a lieu de mettre la situation
du village en perspective. Comme nous l’avons
dit précédemment, le village de Nia Ouro se trouve dans une zone des plus
insécurisée. Toute activité ainsi que
toute association féminine y sont interdits.
Ainsi le projet pour lequel nous avions sollicité une subvention de
Conseil Consultatif Nord/Sud de Louvain la Neuve n’a pus démarrer que
partiellement et de manière très discrète afin de ne pas mettre les femmes en difficulté.
(Si celles-ci en sont bien les bénéficiaires, seules 2 d’entre elles sont au courant.
C’est sous le couvert de Djadié, (trésorier de l’association des femmes) que le
projet a pu démarrer. Il a acheté le
matériel minimum pour ne pas éveiller les soupçons et, malgré tout, certains,
suspicieux, lui on lui a demandé d’où
venait l’argent pour l’achat du bétail.
Sur le budget alloué, une petite partie a été investie pour
l’achat de barriques pour nourrir les animaux ainsi que pour clôturer une
petite parcelle pour les y tenir. 6 vaches
avec leurs veaux ont également été achetées ainsi que la nourriture. Après 3 mois, les 6 vaches ont été revendues
avec 4 veaux (deux sont morts) et de
nouvelles bêtes à engraisser ont été achetées etc…
Suivant la période de l’année, il est nécessaire d’acheter
de la nourriture lorsque les bêtes ne peuvent en trouver en suffisance dans la
brousse.
Ce fut une discussion fort animée notre compréhension de la
complexité du système nécessitant quelques clarifications. (il y a des vaches achetées avec leurs veaux,
des taureaux (sans veaux forcément) des vaches sans veaux et des vaches
pleines, des vaches mortes mais dont le veau qu’elle portait a pu être
récupéré, des vaches malades vendues moins cher) bref, une histoire sans fin de
vaches veaux et taureaux !!!
Comme la discussion se passait en peul entre Djadié, Drissa
et Guindo, il fallait tout traduire pour nous.
Autant dire que ce fut une réunion fort intéressante mais aussi fort longue.
Après près de 3 heures de palabres, nous sommes passés à la
situation à DAKAWOMINA.
Koniba nous dresse un tableau plutôt noir de la situation du
fleuve et du périmètre irrigué.
Le manque d’eau à la saison des pluies a considérablement
réduit le rendement tant en poissons qu’en récolte de riz. Le village a
créé un bassin de pisciculture pour pallier aux manque de poissons mais
cette année les alevins sont introuvables ou à un prix exorbitant. Cela met en péril les pêches futures car c’est
à la saison des pluies que les poissons viennent frayer dans les eaux du delta intéreur
inondé, en eau peu profonde, ils sont ensuite emportés vers le fleuve à la
décrue. Pas d’alevins et pas de fraie signifie
donc un appauvrissement significatif du fleuve.
Si on ajoute à cela que le nombre de pêcheurs a augmenté, que ceux-ci
pêchent les poissons trop petits avant qu’ils n’aient une chance de se
reproduire, tous les ingrédients d’une catastrophe sont réunis. Dans les temps ancestraux, les bozos étaient
les maîtres du fleuve et respectaient
les règles de la nature. L’afflux de nombreux
pêcheurs venus des pays avoisinants a modifié cette structure et, combiné aux
changements climatiques l’activité de pêche qui était un des piliers économiques
de la région est fortement compromise.
Le couvre feu imposé par la ville de Mopti (après 18h on ne
peut plus circuler) rend encore plus précaire la situation car les quelques
poissons pêchés ne peuvent plus être acheminés à temps pour les marchés. De plus, de nombreux pêcheurs pêchant la nuit ne peuvent plus pratiquer leur
activité.
Les terroristes s’en sont aussi mêlé et dans certains
villages ils ont déclaré la pèche « HARAM » (interdit) menaçant les
populations de représailles si elles continuaient à pêcher. Pourquoi ? Dieu seul le sait !.
Vous comprendrez à la lecture de cette page les difficultés
auxquelles sont confrontées les populations et l’importance pour nous de
continuer à les soutenir par notre présence.
C’est pour eux un gage de solidarité dont ils nous confirment l’importance
en ces temps difficiles.
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