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DakawominaNews

Blog d'information de l'ASBL DAKAWOMINA

Ce blog vise à établir un contact avec toutes les personnes qui nous suivent depuis maintenant 5 ans dans ce projet de soutien aux initiatives des populations maliennes. Il nous permettra de vous informer plus efficacement des différents événements que nous organisons (éviter les fastidieux "mails") ainsi que de l'évolution des projets et vous permettra de suivre nos voyages au Mali.

quelques photos comme promis

Voyage janvier 2018 Posted on 01/24/2018 18:20

NIA OURO. Voici le complexe autour du Centre de Santé Communautaire (Cescom), avec son magasin et un des deux blocs de logements réservés au personnel médical. Chaque bloc comprend 2 logements avec 1 salle de vie et 2 chambres pour loger le médecin, l’infirmière, la sage femme et la pharmacienne. Cela répondait à la demande du médecin et de son équipe car le Cescom est en dehors du village comme vous pouvez le voir et celui-ci n’étant pas éclairé, l’accès au Centre était compliqué dés la tombée du jour, (ce qui arrive vers 18h toute l’année ici). De plus, l’équipe médicale était logée dans une pièce selon la disponibilité et la bonne volonté des villageois. Avec ces logements, l’ensemble de l’équipe sera logée décemment et pourra également regrouper sa famille.



Fin du voyage

Voyage janvier 2018 Posted on 01/16/2018 14:22

Et voilà, nous sommes bien rentrés sains et saufs.
Encore merci à tous pour vos encouragements et votre soutien. Nous en aurons encore bien besoin.
Ce blog sera prochainement “ouvert” (plus sécurisé par un mot de passe) et vous pourrez y suivre les événements que nous programmerons pour pouvoir continuer à soutenir les projets des populations.

A très bientôt donc



Ce n’est pas la guerre, mais c’est pire que la guerre!!

Voyage janvier 2018 Posted on 01/15/2018 19:31

11 janvier
Notre séjour dans la région de Mopti se termine, nous reprenons la route pour
Ségou mais avant notre départ nous rencontrons le Directeur de la banque où nous
avons notre compte à Mopti.

Nous échangeons un peu avec lui et son témoignage nous donne froid dans le dos.
Selon lui, la situation au Centre du Mali est absolument catastrophique et bien
pire que ce qu’elle était en 2012 au début de la crise. Ses mots sont
clairs et sans ambiguïté: le Mali, et surtout le Centre, est en état de guerre,
mais c’est une guerre insidieuse, bien plus dangereuse qu’une guerre déclarée
car ici les adversaires ne se confrontent pas directement, il n’y a pas de
bombardements ni de batailles mais des attaques qui peuvent venir de toute
part.
Plus de 60% du pays échappe au contrôle de l’Etat. Il n’y a plus d’Etat.
Plus rien ne fonctionne et surtout, l’éducation et tout le système scolaire est
défaillant. Pour lui, seule une prise en charge et des formations sérieuses des jeunes qui
rejoignent les groupes terroristes( plus par désœuvrement que par idéologie), des
jeunes non scolarisés et des jeunes diplômés sans emplois permettra de sortir
le pays de l’enlisement dans lequel il est en train de s’enfoncer.

Ce sont bien sûr les populations qui trinquent le plus et
pour lui, le fait que nous continuions à venir est très important. Des initiatives des jeunes comme à Dakawomina
devraient se développer dans tous les
villages et notre soutien à Lafia Kièmè est pour lui essentiel.

12 janvier

Même discours de la part de notre ami Seydou (de l’UTM de
Ségou) que nous rencontrons à Ségou.

C’est une vielle connaissance que nous avons toujours
beaucoup de plaisir à revoir et avec qui nous apprécions d’ échanger nos
impressions lors de chacun de nos voyages.

Même s’il ne se départit pas de sa bonne humeur et de son
rire légendaire, son message est beaucoup moins positif.

Son témoignage aussi est sans appel. Ce pays est au bord du désastre et si rien ne
change, il se dirige inexorablement vers une guerre civile. Partout l’insécurité règne et rend toute
activité économique caduque. Au niveau
des Mutuelles de santé, ils ont observé une baisse considérable des
cotisations, ce qui implique que les gens ne savent plus se soigner.

Il craint très fort que la situation ne s’envenime au sud du
pays car les disparités n’échappent pas aux populations qui se sentent lésées
par rapport aux efforts qui sont faits au Nord.

Même discours deux jours plus tard , cette fois c’est l’oncle
de Idrissa, ingénieur hydrologue qui nous fait part de ses inquiétudes. Il ne reconnait plus son pays. Pour lui le pays est au bord de l’implosion.

Bref, une situation qui nous alarme mais qui nous détermine
d’autant plus à soutenir nos amis maliens car de l’avis unanime des ces trois
personnes, cela est encore plus important aujourd’hui que par le passé.

Nous nous apprêtons maintenant à reprendre le vol pour
Paris. Nous partagerons avec vous les témoignages (vidéos) et les photos qui illustrent
notre voyage prochainement.



Journée d’évaluation

Voyage janvier 2018 Posted on 01/14/2018 22:55

9 janvier suite 2.

Il est près de 15h quand nous terminons la réunion
d’évaluation avec nos partenaires. Nous
sommes attendus (depuis une demi-heure déjà) au Cescom (Centre de santé
communautaire) de Sokoura par le Docteur Moussa Saye et le Docteur Anne Kodio,
chef de poste du centre. Le temps
d’avaler rapidement un en-cas, et nous reprenons la route pour visiter le
centre qui bénéficiera de l’échographe si nous avons la chance de l’obtenir.

C’est de loin le Cescom le mieux équipé que nous avons eu la
chance de voir. Nous nous étonnons de
cette différence, surtout avec le Cescom de Fatoma, ville à notre sens riche
car s’y tient tout les mardis un marché international du bétail. De fait le Cescom de Fatoma est dans un état
de délabrement indescriptible. Le
Docteur Kodio nous explique qu’en fait, les Cescom sont gérés entièrement par
les ASACOs et dépendent donc de la bonne volonté des membres et de leur bonne gestion des finances.

Le Cescom de Sokoura couvre 13 villages et 4 hameaux pour
une population estimée en 2017 à plus de 19.000 habitants. Situé non loin de Fatoma, l’acquisition de l’échographe
(que nous espérons réellement) permettra aux femmes de Womina de venir pour
suivre leur grossesse et anticiper en cas de problèmes.

Un des aspects important que nous avons mis en avant tant
avec le Dr Moussa Saye qu’avec le Dr Anne Kodio, c’est l’accessibilité à
moindre coût à l’examen pour les femmes les plus démunies. Le Dr Saye nous a confirmé que le choix de
Sokoura répondait à cette préoccupation car les tarifs y sont moins chers qu’à
l’hôpital. Cela nous a été confirmé par
Fodé Sisako de l’Union Technique des Mutuelles à Mopti car le Cescom de Sokoura
est un centre de santé avec lequel il y a des accords de mutuelles. Un reporting devrait nous être fourni
régulièrement et un suivi sera opéré tant par le Dr Saye que par Fodé.

Il ne nous reste plus qu’à espérer que nous aurons une réponse positive de la fondation à notre retour en Belgique.

Cette journée marathon s’achève par un souper en agréable compagnie avec Oumar le frère de Mic Mo Lion (Mali Mic) qui a chanté pour nous lors de notre journée Solidarité avec le Mali le 10 septembre.



Journée d’évaluation

Voyage janvier 2018 Posted on 01/13/2018 20:39

9 janvier suite 1.

NIA OURO – PROJET D’EMBOUCHE

Avant de commenter
les résultats du projet d’embouche, il y a lieu de mettre la situation
du village en perspective. Comme nous l’avons
dit précédemment, le village de Nia Ouro se trouve dans une zone des plus
insécurisée. Toute activité ainsi que
toute association féminine y sont interdits.
Ainsi le projet pour lequel nous avions sollicité une subvention de
Conseil Consultatif Nord/Sud de Louvain la Neuve n’a pus démarrer que
partiellement et de manière très discrète afin de ne pas mettre les femmes en difficulté.
(Si celles-ci en sont bien les bénéficiaires, seules 2 d’entre elles sont au courant.
C’est sous le couvert de Djadié, (trésorier de l’association des femmes) que le
projet a pu démarrer. Il a acheté le
matériel minimum pour ne pas éveiller les soupçons et, malgré tout, certains,
suspicieux, lui on lui a demandé d’où
venait l’argent pour l’achat du bétail.

Sur le budget alloué, une petite partie a été investie pour
l’achat de barriques pour nourrir les animaux ainsi que pour clôturer une
petite parcelle pour les y tenir. 6 vaches
avec leurs veaux ont également été achetées ainsi que la nourriture. Après 3 mois, les 6 vaches ont été revendues
avec 4 veaux (deux sont morts) et de
nouvelles bêtes à engraisser ont été achetées etc…

Suivant la période de l’année, il est nécessaire d’acheter
de la nourriture lorsque les bêtes ne peuvent en trouver en suffisance dans la
brousse.

Ce fut une discussion fort animée notre compréhension de la
complexité du système nécessitant quelques clarifications. (il y a des vaches achetées avec leurs veaux,
des taureaux (sans veaux forcément) des vaches sans veaux et des vaches
pleines, des vaches mortes mais dont le veau qu’elle portait a pu être
récupéré, des vaches malades vendues moins cher) bref, une histoire sans fin de
vaches veaux et taureaux !!!

Comme la discussion se passait en peul entre Djadié, Drissa
et Guindo, il fallait tout traduire pour nous.
Autant dire que ce fut une réunion fort intéressante mais aussi fort longue.

Après près de 3 heures de palabres, nous sommes passés à la
situation à DAKAWOMINA.

Koniba nous dresse un tableau plutôt noir de la situation du
fleuve et du périmètre irrigué.

Le manque d’eau à la saison des pluies a considérablement
réduit le rendement tant en poissons qu’en récolte de riz. Le village a
créé un bassin de pisciculture pour pallier aux manque de poissons mais
cette année les alevins sont introuvables ou à un prix exorbitant. Cela met en péril les pêches futures car c’est
à la saison des pluies que les poissons viennent frayer dans les eaux du delta intéreur
inondé, en eau peu profonde, ils sont ensuite emportés vers le fleuve à la
décrue. Pas d’alevins et pas de fraie signifie
donc un appauvrissement significatif du fleuve.
Si on ajoute à cela que le nombre de pêcheurs a augmenté, que ceux-ci
pêchent les poissons trop petits avant qu’ils n’aient une chance de se
reproduire, tous les ingrédients d’une catastrophe sont réunis. Dans les temps ancestraux, les bozos étaient
les maîtres du fleuve et respectaient
les règles de la nature. L’afflux de nombreux
pêcheurs venus des pays avoisinants a modifié cette structure et, combiné aux
changements climatiques l’activité de pêche qui était un des piliers économiques
de la région est fortement compromise.

Le couvre feu imposé par la ville de Mopti (après 18h on ne
peut plus circuler) rend encore plus précaire la situation car les quelques
poissons pêchés ne peuvent plus être acheminés à temps pour les marchés. De plus, de nombreux pêcheurs pêchant la nuit ne peuvent plus pratiquer leur
activité.

Les terroristes s’en sont aussi mêlé et dans certains
villages ils ont déclaré la pèche « HARAM » (interdit) menaçant les
populations de représailles si elles continuaient à pêcher. Pourquoi ? Dieu seul le sait !.

Vous comprendrez à la lecture de cette page les difficultés
auxquelles sont confrontées les populations et l’importance pour nous de
continuer à les soutenir par notre présence.
C’est pour eux un gage de solidarité dont ils nous confirment l’importance
en ces temps difficiles.



Journée d’évaluation

Voyage janvier 2018 Posted on 01/13/2018 11:38

9 janvier journée d’évaluation (première partie)

Journée marathon.
Nous démarrons par une réunion avec l’ensemble des acteurs du terrain,
les membres de l’association partenaire sud YANT ainsi qu’un représentant de
chaque village où nous soutenons des projets : Koniba Koronta pour
Dakawomina, Djadié pour Nia Ouro et Idrissa pour Soula Ouro ainsi que Kassoumou
Karonta (dit Kamou) pour l’association des jeunes de Dakawomina « Lafia
Kièmè ».

C’est en même temps l’inauguration du bureau

Djadié commence par nous rendre compte de la situation du
CESCOM

Il n’y a actuellement plus de médecin à NIA OURO , en
effet, celui-ci a été retiré du village car sa sécurité était mise en danger
suite à un différend avec certains villageois.
(Comme nous l’expliquera le Docteur Moussa Saye plus tard, la situation
est tellement explosive dans la région que si un problème apparaît le Ministère
de la santé enlève le médecin pour le
protéger).

Suite à l’absence du médecin, les femmes vont accoucher au
Centre de santé de Sofara ou de Bounguel, d’autres accouchent à la maison.

Suite à l’arrêt du Centre de santé, il est constaté de
nombreux problèmes, surtout au niveau des femmes des enfants et des vieillards. En cas de naissance la nuit, il faut
acheminer les personnes vers les Cescom les plus proches, et c’est un casse
tête pour l’ASACO, surtout lorsque les
personnes n’ont pas de moyen de se déplacer.
Chez les peuls, leurs seuls biens
sont les bœufs et lorsqu’ils doivent être transférés vers un autre Cescom, ce
n’est pas toujours facile d’avoir de l’argent tout de suite pour payer le
transport et les soins car il faut le temps de vendre une bête.

« Le Centre de santé au village permet d’être soigner
rapidement, puisqu’on te connait on sait que tu peux venir payer le lendemain ».

Le couvre-feu ajoute encore aux problèmes.

Un nouveau médecin devrait être nommé rapidement. (Ceci nous sera confirmé par le Docteur
Moussa Saye, de la Direction Régionale de la Santé. Les nouvelles recrues sont arrivées mais
elles doivent suivre une formation spécifique avant d’être dispatchées dans les
Centres de Santé Communautaire afin de répondre aux spécificités de ces Cescom
et de pouvoir faire les reporting de manière optimale vers les autorités
sanitaires en ce qui concerne les problématiques du paludismes, naissances, etc…)

Suite au prochain numéro



Encourageant

Voyage janvier 2018 Posted on 01/09/2018 23:46

Hier nous avons passé la journée à Dakawomina.
Nous avons été accueillis pas les jeunes (et moins jeunes) de l’association
Lafia Kièmè qui nous ont fait part de leurs projets.

Cette association
initiée par un jeune du village vise à luter contre l’exode des jeunes en leur
proposant des initiatives qui leur permettront de rester au village.
L’initiateur du projet, Kasoumou Karonta (dit Kamou) est un jeune étudiant qui
termine son stage pour être enseignant. Il est très impliqué dans la vie
de son village et met tout son temps libre à faire de la sensibilisation, que
ce soit vers les femmes pour les inciter à aller accoucher à la petite
maternité, ou vers les enfants pour les pousser à aller à l’école (celle-ci
est actuellement fermée car les menaces djihadistes ont fait fuir les
enseignants et les parents craignent également pour leurs enfants). Ainsi
chaque soir, il rassemble les enfants dans sa case (ils son chaque jour plus
nombreux) et les initie en bozo et en français afin de leur donner le coût
d’apprendre. Ainsi, après la rencontre
avec les jeunes, nous rencontrons les enfants, ceux-ci sont tous fiers de nous accueillir et
de nous montrer ce qu’ils ont appris.

Ensuite, c’est au tour des femmes de l’association (elles
étaient 4 il y a un an, elles sont 14 aujourd’hui sur les 40 membres de l’association). Elles aussi viennent nous parler de leurs
projets. Elles souhaitent débuter une
activité de jardinage.

Bref, l’an dernier nous avions déjà été très impressionnés
par le dynamisme de cette jeune association et les rencontres de cette année
nous ont confirmé l’impression très positive que nous avions eue.

Nous pouvons constater effectivement le résultat de leur
programme de sensibilisation vers les femmes.
Les représentants de l’association ont été frapper à chaque portes pour
expliquer aux femmes les avantages d’aller accoucher à la maternité dans un
environnement plus sécurisé et sous le contrôle de l’infirmière spécialisée qui
opère conjointement avec la matrone et la sage-femme traditionnelle. Au vu du livre des naissances, les résultats
sont probants. De notre côté, afin de
soutenir leur initiative, nous avons fait parvenir des vêtements pour bébé que
nous avons récoltés et qui sont offerts aux jeunes mamans qui viennent
accoucher au Centre. (Encore merci à
tous nos généreux donateurs).

C’est très encourageant de voir des jeunes prendre ainsi leur avenir en main.

Nous souhaitons évidement soutenir ces projets dans la
mesure de nos possibilités car ils sont dans la ligne de nos objectifs de
permettre aux populations de se développer et de réduire l’exode des jeunes.

A notre retour à l’hôtel, nous avons le plaisir de retrouver
Hawa, l’épouse de Idrissa et la petite Annie Boly qui a bien grandit. Elle nous observe du haut de ses 18 mois,
hésitant entre pleurs et rires. Qui sont
ces deux vilains blancs ? Il ne
faut toutefois pas longtemps pour l’apprivoiser, (photos suivront), elle est
vraiment adorable.

Nous terminons la journée par une réunion avec le Conseil d’Administration
de nos partenaires de l’Association « Yiriwa Ani Nyongondeme Ton »
(YANT). Vraiment nous ne pouvons que
nous réjouir de cette collaboration.
Nous sommes convaincus qu’ils permettront aux projets que nous avons
soutenus et continuons à soutenir de perdurer.
Ils sont très professionnels et leur présence au cœur même de la région
de Mopti est un atout non négligeable.
Nous les remercions pour leur engagement désintéressé.

Nous rencontrons également le Docteur Saye dans le cadre de
l’acquisition d’un échographe pour lequel nous avons introduit une
sollicitation auprès d’une fondation, notre budget ne nous permettant pas d’envisager
cet achat pourtant essentiel pour
réduire le taux de mortalité néo-natale (un des plus élevé au monde). Si nous recevons une réponse favorable, il
nous paraît indispensable que ce matériel puisse bénéficier aux femmes de la
région à un moindre coût mais nous devons aussi nous assurer qu’il sera utilisé
par du personnel compétent et maintenu dans des conditions optimales. Il est donc important que le cas échéant, l’échographe
soit dans un endroit qui soit accessible à un grand nombre de femmes, avec une
installation électrique adéquate et dans un local présentant le moins de prise
possible aux poussières. (Ces deux
dernières conditions réduisent considérablement le nombre de possibilités). Nous devons aussi nous assurer que l’appareil
pourra être entretenu et réparé en cas de panne. Il est hors de question que nous
investissions ce budget si ces conditions ne peuvent être garanties.

Le Docteur Saye préconise le Cescom (Centre de Santé
Communautaire) de Sokoura, dans la région de Fatoma qui répond le mieux à l’ensemble
des critères. Nous irons le visiter avec
lui dans les jours qui viennent et ensuite il ne restera plus qu’à espérer que
la Fondation nous octroiera les fonds.

Il est 20h lorsque toutes les réunions sont terminées et que
nous passons à table (d’où ma fatigue d’hier, on n’a plus 20 ans !!!) Fatigués mais contents.

9 janvier.

Qu’avons-nous fait aujourd’hui ?

Ce matin, nous « gagatisons » un peu avec
Annie Boly. Difficile de ne pas faire
autrement !

Nous allons rendre visite à Fodé Sisoko de la Mutualité UTM
avec laquelle la Mutualité Chrétienne a des liens privilégiés. Nous lui faisons part de la problématique de
l’échographe et il nous confirme que le choix du Cescom de Sokoura est très
pertinent.

Nous faisons ensuite le tri du matériel médical que nous
avons reçu afin de le répartir entre les différents Centre de Santé que nous
soutenons. Merci encore à tous ceux qui
nous ont soutenus pour l’obtention de ce matériel. Marie-Astrid, Anne-Françoise, la Croix-Rouge
d’Ottignies et Hopital Sans
Frontière. Nous pouvons vous garantir à
tous que tout sera bien utilisé.

L’après-midi se passe plutôt calmement, certains rendez-vous
ayant été annulés (ce sont les aléas de la situation), nous allons toutefois
rencontrer le Docteur Bâ, nouvellement nommé à Fatoma et à qui nous amenons du
matériel (appareil aérosol et
glucomètre) qui lui seront bien utiles.

Nous terminons la journée par une rencontre avec Willem Snapper, un hollandais qui vit à sevaré. Cela fait du bien de parler avec lui et de relativiser les problèmes d’insécurité que les médias nous ressassent en permanence. Bien sûr il faut être prudents mais c’est loin d’être un état de guerre comme on le laisse entendre trop souvent.

Tout espoir n’est donc pas perdu!
A demain, je me sauve car je subi l’attaque des moustiques.



Dakawomina

Voyage janvier 2018 Posted on 01/08/2018 22:33

8 janvier – Dakawomina
Journée bien remplie à Dakawomina.
Plus de commentaires demain, un peu fatiguée!



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