DakawominaNews

Notre partenaire Sud, Yiriwa Ani Nyongondéme Ton, Association composée de 3 enseignants et Idrissa Boly, suit pour nous les projets sur places.
Le local de l’Association est situé à Mopti à proximité de plusieurs écoles. C’est là qu’ils ont ouvert un centre de formation informatique et de vente de fournitures scolaires.
Ce projet devrait leur permettre à terme de devenir tout à fait autonome pour la gestion des projets.

L’équipe au complet avec les représentants des différents villages où sont implantés les projets. Devant à droite Koniba Karonta de Dakawomina, viennent ensuite André Sanogo, le Président de YANT, Amadou Guindo, Le commissaire aux comptes, au bout au centre, Kamou Karota de l’Association Lafia Kièmè, à sa droite Norbert Diarra, secrétaire de Yant, Djadié, Président de l’Assaco de Nia Ouro, Idrissa Boly, représentant le village de Soula Ouro et à l’avant plan à gauche, Michel.

Nous sommes toujours à Womina. Les membres de l’Association Lafia Kièmè sont venus nous rencontrer pour nous faire part de leurs projets et de leurs besoins.

https://vimeo.com/253243700

Les hommes de l’Association souhaitent démarrer un parcelle de culture du riz. C’est en effet ce qui est le plus courant au bord du fleuve. La raison en est que les terres qui bordent le fleuve appartiennent généralement aux Peuls qui permettent la culture du riz sur leurs terres car ils peuvent bénéficier après la récolte des terres pour faire paître leurs troupeaux.
Les femmes quant à elles désirent créer un potager.

Nous leur avons conseillé de s’enquérir auprès des autorités pour obtenir les parcelles nécessaires et qu’une fois celles-ci garanties nous pourrions leur apporter notre soutien en matériel. Nous attendons leurs devis pour ces différents projets.

Les autres projets de l’association sont d’intérêt général
– L’assainissement du village pour lequel nous avons financé l’achat de matérel

– La construction d’une diguette pour protéger le village lors des crues importantes et pour lequel nous préparons un dossier;
– La remise en état constructions qui leur serviraient de local pour leurs réunions, de magasin pour le matériel, de salle de cours pour l’alphabétisation.

Ecoutez cette vidéo jusqu’au bout.

https://vimeo.com/253152694

Les écoles sont fermées dans la plupart des villages du Centre Mali.
Heureusement, il y a des initiatives qui permettent aux enfants de
garder (ou trouver) un contact avec l’apprentissage. Telle ici
l’association Lafia Kième de Dakawomina. A chacun de ses moments
libres, Kamou jeune étudiant, reçoit les enfants (de plus en plus
nombreux) et les initie d’abord en bozo, mais aussi en français.
Une initiative que nous voulons soutenir car elle est porteuse d’espoir
et que nous voudrions voir essaimer car c’est de là que viendra
probablement le salut du Mali.
C’est une énergie positive qu’il faut encourager.

Votre confiance nous permet d’apporter notre soutien à des initiatives
telles que celle-ci et bien d’autres pour l’amélioration des conditions
de vies des populations les plus défavorisées au Mali. Nous vous en
remercions.

Mais les enfants trépignent d’impatience. Ils sont de plus en plus nombreux à se rendre dans la case de Kamou le soir pour y suivre ses cours d’alphabétisation en bozo et en français. Ils se sont “mis sur leur 31” .

Nous sommes accueillis par les enfants qui sont fiers de brandir la bannière de l’Association Lafia Kièmè.

Nous visitons ensuite le Centre de Santé et sommes heureux de constater une augmentation du nombre de mamans qui se rendent au Centre. Les registres sont
bien tenus et contrôlés par le Médecin en charge du Centre de Santé Communautaire dont dépend la maternité. La pharmacie est bien approvisionnée. Le hangar construit cette année doit encore être fermé sur les côtés pour protéger des vents violents qui soufflent souvent aux bords du fleuve.
Nous constatons également l’amélioration de l’installation électrique.

André nous raconte: j’entendais mes filles qui jouaient “Laisse Michel tranquille”, je me suis rendu compte alors qu’elles parlaient à leurs poupées qu’elles ont baptisées Annie et Michel. Cela nous a bien fait rire. Cherchez la ressemblance.

Dimanche après-midi avec les familles de nos partenaires maliens. Petit moment de détente avec les enfants, cet après-midi renforce les liens avec nos partenaires.
André, le président de Yiriwa Ani Nyongondeme Ton (YANT), notre partenaire sud, avec ses enfants.
Norbert, le secrétaire

Amadou, le Commissaire aux comptes et du suivi des investissements

Rita, l’épouse d’André avec les enfantsPhoto de famille, à droite, Kamou de l’Association Lafia Kièmè et Idrissa le trésorier de YANT et notre premier partenaire qui suivait les projets au Mali.

Voici les petits écoliers de Soula Ouro. Ici comme partout le peur des représailles djihadistes a eu un impact sur la fréquentation de l’école mais néanmoins, celle-ci est toujours ouverte contrairement à de nombreuses écoles de la région qui ont été forcées de fermer leurs portes suite aux menaces terroristes.
Les latrines de l’école. Il faut savoir que dans ces villages sahéliens, l’usage des latrines est tout à fait inexistant. Cela pose un énorme problème de salubrité, surtout à la saison des pluies. La construction de latrines pour l’école est donc une avancée importante. La commune envisage de construire des latrines dans le village. A suivre!Le hangar de l’école dont le toit à été renforcé et isolé avec du plastic afin qu’il sit étanche et que l’école puisse continuer même à la saison des pluies.
Il n’y a pas de Centre de santé au village mais un Agent de santé qui dispose d’une petite pharmacie pour les premiers soins et le suivi des enfants pour détecter le paludisme et la malnutrition. Il doit faire de la sensibilisation et à la planification des naissances dont il doit rendre un rapport mensuel. Sa présence au village et son rôle sont donc primordiaux.