5 janvier
– Soula Ouro

Nous nous
rendons à Soula Ouro pour rencontrer l’instituteur et les écoliers ( si vous
avez acheter le calendrier de 2018 vous les connaissez déjà un peu).

Ici aussi
la peur s’est installée!

On nous rapporte que les djihadistes sont venus lors d’un mariage, et les
musiciens traditionnels ont été sonnés d’arrêter leur musique sous peine d’être
égorgés.

Il en est
de même dans tous les villages aux alentours.

Une vingtaine d’écoliers sont présents, mais suite à la visite des terroristes
certains parents ont peur d’envoyer leurs enfants à l’école, la fréquentation
est donc très variable d’un jour à l’autre.

Mais… la vie continue et nous nous rendons compte de l’importance de
préserver le contact avec ces populations et de la pertinence de les soutenir
par notre présence. Cela donne du poids et de la crédibilité à notre
visite ici et notre collaboration avec eux.
En ce qui nous concerne, nous ne ressentons pas d’insécurité, le sourire et les
rires des enfants nous font oublier la lourdeur de la situation. Nous
sommes ici en famille.

Nous quittons Soula et reprenons la route de Bandiagara en faisant une incursion à Teli en Pays Dogon pour la halte du déjeuner. Nous sommes heureux d’y rencontrer une jeune Indo-canadienne qui fait une randonnée en pays dogon accompagnée d’un guide. Nous prenons cela comme un bon présage en ce début d’année car c’est ce que nous pouvons souhaitez de mieux à cette région, c’est de voir revenir les visiteurs.Notre rêve est de pouvoir y emmener rapidement nos amis à la recherche d’authenticité. Qui sait! espérons!